Campagne présidentielle : Malick Gackou s’engage à faire de Thiès un hub industriel
Le candidat à l’élection présidentielle, Malick Gakou, était ce samedi à Thiès où il a évoqué le potentiel économique de la région. Le leader de la Coalition Gackou 2024 s’engage à faire de la capitale du rail un hub industriel une fois élu président de la République du Sénégal.
« Première région minière du Sénégal, Thiès demeure, malheureusement, une localité où la pauvreté est la chose la mieux partagée en raison des mauvaises politiques publiques des Gouvernements successifs, des indépendances à nos jours. Dans son sous-sol, Thiès dispose de beaucoup de richesses qui ne profitent pas aux populations : Pétrole en exploration à Cayar ; zircon à Diogo ; phosphates avec les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Mboro et Lam Lam ; carrière de basalte à Ngoundiane; Cimenteries à Pout et Keur Mousseu. Malgré toutes ces richesses, le chômage endémique des jeunes ne leur offre que deux possibilités : soit ils sont conducteurs de motos-taxis Jakarta, soit vendeurs de café Touba », a-t-il déploré.
Malick Gackou a détaillé ses différents projets et programmes aux populations de Thiès. Il promet de faire de la région une destination prospère. « Si je suis élu président de la République du Sénégal, je vais redynamiser le tissu industriel pour résorber le chômage des jeunes, promouvoir l’entrepreneuriat et l’auto-emploi. Les ressources naturelles et minières dont regorge Thiès doivent constituer une opportunité qui contribue au rayonnement de la région désormais connectée à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) et traversée par l’Autoroute à péage qui facilite aussi sa connectivité. En rapport avec l’Armée de l’air, je vais construire la plus grande école aéronautique de l’Afrique, spécialisée dans les métiers de l’Aviation civile à quelques encablures de l’AIBD », a-t-il exposé.
Relancer les chemins de fer
« Je vais également relancer les chemins de fer qui furent le plus grand levier économique de Thiès. Thiès est une ville éminemment cheminote. La relance des chemins de fer est une solution pour juguler le chômage des jeunes. Mieux, le transport de masse des voyageurs et des marchandises doit se faire par la voie ferroviaire si le Sénégal veut durablement préserver ses routes qui se dégradent de jour en jour », a expliqué le candidat.
Le leader de la Coalition Gackou 2024 veut relancer le textile qui fut, dit-il, un fleuron de l’industrie à Thiès. « Mon ambition est de faire de Thiès le plus grand hub industriel de l’Afrique. C’est possible parce que Thiès a un sous-sol riche en ressources naturelles et minières », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Je vais accompagner les pêcheurs et les horticulteurs pour disposer de chambres froides afin de pouvoir conserver les poissons et autres fruits de mer, les fruits et légumes qui pourrissent dans les plages et les champs. Élu Président de la République, je vais renégocier tous les contrats de pêche avec les multinationales étrangères qui ont appauvri les acteurs nationaux. Je vais également revoir tous les contrats pétro-gaziers et miniers ».
Faire de Thiès le plus grand pôle du savoir
La Zone maraîchère des Niayes, (Pout, Keur Mousseu, Notto Gouye Diama, Mboro etc) alimente plusieurs régions du Sénégal en légumes. Les agriculteurs et horticulteurs ne disposent pas de moyens de transport pour convoyer leurs produits vers l’intérieur du pays. Dans mon Programme Alternatif Suxali Sénégal (PASS), poursuit-il, le bitumage des pistes latéritiques, en milieu rural, demeure une priorité. « Dans chaque zone rurale, je vais installer des chambres froides et des camions frigorifiques pour la conservation des produits halieutiques et horticoles », a promis M. Gackou.
« Je vais faire de Thiès le plus grand pôle du savoir du Sénégal. Thiès a formé les plus grands ingénieurs agronomes à l’École Nationale Supérieure d’Agriculture (ENSA), les plus grands polytechniciens à l’École Polytechnique de Thiès (EPT), les plus grands officiers de l’Armée à l’Ecole Nationale des Officiers d’Actives (ENOA). Aujourd’hui, ces écoles de référence se meurent », a-t-il ajouté.
D’après Malick Gakou, il faut préparer l’avenir des générations futures en bonifiant le capital humain à travers l’éducation et la formation, en mettant à contribution l’Université de Thiès, les nombreux instituts et écoles supérieurs de formation. « Je m’engage à faire de Thiès, une région dynamique, créatrice de savoirs, d’emplois et de progrès économique et social », a conclu le docteur en économie.
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