Diomaye Faye veut doter le Sénégal de sa propre monnaie

Dans son programme intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », et qui s’articule autour de 5 axes, Diomaye Faye prévoit une réforme monétaire pour le financement de l’économie du Sénégal.

Dans l’axe 2 consacré à l’économie endogène et à la souveraineté alimentaire, la Coalition Diomaye Président prévoit un changement de taille. Le candidat à la présidentielle veut une économie performante et résiliente sous-tendue par une gestion transparente des finances publique. Diomaye Faye veut doter le Sénégal de sa propre monnaie.

« Nous mettrons en œuvre une réforme monétaire qui permettra à notre pays de se doter de sa propre monnaie. Cependant, la création d’une monnaie nationale requiert le respect des étapes du process », promet l’inspecteur des Impôts et des Domaines.

Dans son programme, Diomaye prévoit de mettre des actions nécessaires :
– Mettre en place une politique macroéconomique solide ; – Séparer les banques d’affaires des banques de dépôt ; – Avoir les moyens techniques de création monétaire ; – Démonétiser temporairement l’or ; – Reprofiler la dette publique et annuler la dette privée ; – Régler le déficit commercial ; – Régler les avoirs extérieurs et négocier les comptes d’avances ; – Mettre en place un système d’assurance des dépôts ; – Créer un gendarme de la Bourse ; – Orienter le circuit du Trésor vers les grands travaux ; – Créer une banque centrale avec une indépendance limitée ; – Rendre la monnaie flottante et semi-convertible.

Pour une politique fiscale novatrice, efficace, efficiente, équitable et transparente, le candidat à la présidentielle et ses alliés instaurerons la « confiance entre le contribuable sénégalais, le gouvernement et l’administration fiscale en démontrant que les recettes fiscales collectées ont grandement, exclusivement et efficacement servies l’action publique. Il s’agit de l’un des fondements du contrat fiscal à même de pousser nos concitoyens à participer à l’effort fiscal collectif pour bâtir un Sénégal prospère ;

• Nous procéderons à l’évaluation du système fiscal en termes de charge fiscale pour les entreprises, les travailleurs et les propriétaires, afin d’obtenir un système fiscal plus juste, moins lourd et plus efficace ;

• Nous réduirons les dépenses fiscales (exonérations) vu leur impact considérable sur les recettes du budget de l’État. Des années 2013 à 2021, le montant total des dépenses fiscales cumulées s’élèvent à 6 354, 89 milliards FCFA ;

• Combattre la fraude fiscale, l’évasion fiscale et leurs corolaires dans un pays ou une grande partie de la charge fiscale est supportée principalement par les agents du secteur public et les travailleurs du secteur privé qui échappent difficilement à leur obligation de paiement de l’impôt sur le revenu, ainsi que quelques milliers d’entreprises ;

• Nous procéderons à une dématérialisation totale des procédures fiscales pour une meilleure prise en charge du service public et rapprocher l’Administration des usagers », peut-on lire dans son programme de campagne.

Dieynaba C.

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