Dans le cadre du projet intitulé: « Améliorer la qualité de vie et les moyens d’existence des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance », le Sénégal bénéficie de la part du Japon d’une subvention de plus d’un milliard de FCfa. Ce projet de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient aussi « assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que l’emploi grâce à l’amélioration des infrastructures post-récolte et au renforcement des capacités des femmes transformatrices de poisson », a affirmé le représentant de la FAO au Sénégal, Gouantou Robert GUEI en marge de la cérémonie de signature de l’accord de partenariat entre la FAO et le gouvernement du Sénégal, organisée ce mardi 27 février dans les locaux de la FAO.
Cinq unités de transformation artisanale et 25 fours améliorés nommés fours FTT- Thiaroye vont être installés dans les localités de Cap-Skirring, Elinkin, Fanda, Goudomp, Niaguisse et Ziguinchor. C’est pour « améliorer les opérations de séchage et de fumage du poisson et autres produits halieutiques » en plus de « contribuer à renforcer le secteur de la pêche artisanale en Casamance».
Rappelant les défis majeurs de la transformation artisanale des produits halieutiques au Sénégal, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye a assuré que désormais, grâce à ce projet, « les produits transformés jadis, distribués et consommés au niveau national vont maintenant au delà des frontières de notre pays et ont intégré les chaînes de valeur international notamment en Afrique et un peu partout dans le monde ». En effet, « ces actions soutenues auront comme effet le renforcement des chaînes de valeur des produits de la pêche et s’alignent donc aux priorités de la lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture », a souligné M. Mbaye.
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