En conférence de presse hier, Guy Marius Sagna a retracé le film de son agression à Lomé (Togo). Il s’en est vertement pris à Faure Gnassimbé le Chef de l’Etat togolais avant de lui asséner des quolibets.
Il l’a échappé belle au Togo. Le député Guy Marius Sagna a été victime d’agression et s’est retrouvé à l’hôpital pour des soins. Retraçant le déroulé de la scène, il a expliqué que ce fut une volonté réciproque entre les mandats et lui-même, qui a provoqué cette rencontre. Il a déclaré que la rencontre devait se tenir dans une paroisse de Lomé et que c’est le Régime de Faure Gnassimbé qui a fait pression sur les autorités de la paroisse pour que la rencontre ne se tienne pas dans cet endroit. « C’est par la suite, que le bureau du parlement m’a convoqué pour me dire que la rencontre devait faire l’objet d’une autorisation préalable » s’est-il défendu. Guy Marius Sagna affirme que « l’attaque a été bien planifiée et mûrement réfléchie ». Selon lui, « il n’y a aucun de ses propos qui puisse justifier ces actes de violences et de barbaries ». Une attaque qu’il qualifie de « tsunami et de déluge de violences ». Poursuivant dans ses explications, il a ajouté que « le parlement a l’obligation de produire des rapports semestriels sur la situation économique, sociale et démocratique des pays membres. Comment un député peut-il prendre en compte les préoccupations des citoyens de la communauté, s’ils ne les rencontrent pas. » C’est suite au refus de la paroisse, que les organisateurs se sont rabattus sur le siège d’un parti politique, selon le député. « Cette rencontre n’était pas pour servir une tribune à l’opposition, mais c’était des partis d’opposition (4 principalement) et de 8 organisations de la Société civile. Ne mettant pas de gants, il a jeté des pierres dans le jardin de Faure Gnassimbé le Président du Togo qu’il a traité de « dictateur », « d’oppresseur » et de « confiscation des libertés » Le député s’en est également pris au « Président Faure Gnassimbé, qu’il qualifie de dictateur et d’oppresseur et de confiscation des libertés ». Mais selon le député anti-impérialiste, « ce qui est bizarre, c’est qu’au moment des attaques perpétrées à leurs rencontres que les gendarmes ont fondu dans la nature. » Guy Marius Sagna soutient que pendant cette rencontre, le cas de la rencontre d’un député de la CEDEAO avec les citoyens de la communauté a été exposé. Selon lui, un travailleur en service au parlement depuis 22 ans, a soutenu que cette question ne s’était jamais posée auparavant. « Ils ne sont là qu’à profiter de la CEDEAO, à prendre des perduims et de l’argent tirés de nos derniers publics et à s’allier entre copains et coquins », a fustigé le parlementaire.
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