Prévention du VIH: Le CNLS mise sur les réseaux sociaux

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La Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) a été l’invitée de l’Association des Journalistes en Santé, Population et Développement (AJSPD). Occasion saisie par Dr Safiétou Thiam de soutenir que les réseaux sociaux ont été choisis pour la prévention.

Le Conseil National de Lutte contre le Sida mise sur les réseaux sociaux pour atteindre ses cibles dans la prévention du VIH. Pour la secrétaire exécutive du CNLS, leur structure a opté pour une réponse nationale en faisant du droit un pilier dans tous leurs documents de politique. « Il s’agira notamment de réorienter les ressources vers la prévention qui prendra un peu plus de place dans notre stratégie de lutte », dit-elle. Et de poursuivre : » L’information pour les jeunes et la prévention ne peuvent plus se faire comme avant avec les causeries, les campagnes entre autres. Nous allons le faire mais de façon ciblée ». Ce qui, de son avis, passera à travers les réseaux sociaux. « Nous avons commencé avec des plateformes comme les numéros verts. Nous avons aussi une plateforme que nous sommes en train de promouvoir pour que les jeunes y entrent pour avoir les informations dont ils ont besoin pour se protéger du VIH », renseigne-t-elle.

En ce sens, une stratégie sociale-média est en train d’être développée pour régler ce problème. « Mais, cela demande beaucoup de moyens et de plaidoyer pour que les partenaires nous accompagnent dans notre stratégie réseaux sociaux », soutient-elle. Dr Safiétou Thiam indique que pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination, des agents de santé ainsi que les jours sont formés sur ces aspects. « Il y’a moins de stigmatisation quand les personnes sont informées. Il y’a tout un programme que les communautaires développent dans le cadre de ce programme VIH pour le vulgariser », dit-elle. Elle invite les personnes touchées par le VIH, elles-mêmes de se mobiliser pour lutter contre la stigmatisation.

En ce qui concerne le taux de prévalence et les facteurs d’exposition au VIH, elle estime qu’il est beaucoup plus faible chez les jeunes. « Chez les jeunes, les nouveaux affectés occupent une bonne place car ils commencent leur vie sexuelle et ils viennent tout juste de s’infecter avec des risques. C’est pourquoi, il faut leur donner les informations en amont pour faire face à cette pathologie », préconise-t-elle. Et d’ajouter : » Les adultes ont plus de risque même si les jeunes ont un taux de prévalence de moins de 0,1%. Mais aussi, il faut noter que les jeunes filles sont encore beaucoup plus infectées que les jeunes garçons. Ce qui montre que l’âge est un facteur d’exposition ». Elle rappelle que le Sénégal est transfrontalier avec des pays dans lesquels la prévalence est plus élevée. « Nous avons les mêmes populations avec les mêmes facteurs, les mêmes cultures et les mêmes services », explique-t-elle. Elle fait noter que la pauvreté est aussi un facteur social. « Le VIH est très lié à la pauvreté qui sévit dans ces zones transfrontalières très vulnérables », soutient-elle.

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