L’œil d’un reporter : Aïssata Salif Bâ Djigo, une dame de valeur et qui honore son mari !
Elle, c’est Aissata Salif Bâ. Elle est originaire de Namarel. Une localité située dans le cœur du Fouta Toro. Et c’est dans ce village, que Aïssata est née. Elle n’est pas dernière de sa génération. C’est une dame de valeur et elle a toutes les bonnes qualités d’une grande dame. Raison pour laquelle, plusieurs hommes dignes qui avaient voulu l’épouser en son temps étaient tombés malades lorsqu’elle avait choisi (de se confier pardon, de vivre qu’avec) celui qui avait déjà conquis son cœur. Un homme digne, par la grâce de Dieu est finalement devenu son mari qui n’est personne d’autre que monsieur Dioguini Djigo. Assaïta ne doit rien à personne. Et quand elle dit non, c’est non. Ses fréquentations sont limitées. Participer à des tontines comme plusieurs femmes de sa génération, ne fait pas partie de ses préoccupations. Du matin au soir, elle ne s’occupe que de ses enfants et de son mari. Digne fille de Namarel, elle ne se plaint de rien. Il faut dire que c’est une dame de valeur et qui use ses forces pour la réussite de son mari. Elle est sollicitée par ses pairs. Aïssata, qui assiste son époux, aime également ses parents et elle respecte aussi les parents de son mari (« Goro ») comme on le dit dans le langage Wolof. Madame Djigo n’a jamais négligé les amis de son mari. Digne fille musulmane. À noter que ce sont Mame Fa Wade Wéllé (mère de Abdou Aziz Sy Dabakh), Mame Astou Dianka (mère de Mame Baye Niass), Mame Diarra Bousso (mère de Sérigne Touba) qui sont ses références… Des mamans dont leurs fils ne sont plus à présenter au Sénégal, en Afrique et partout dans le monde. Aissata a encore la bénédiction divine. Une bonne dame, c’est celle qui s’occupe de son mari, c’est aussi celle qui est soumise au foyer, c’est encore celle qui respecte les parents de son mari, c’est également celle qui honore les habitants de son village mais aussi c’est celle qui fait la fierté de tout un village. Elle est toujours celle qui fait la fierté de son mari. Dioguini Djigo ne regrettera jamais d’avoir épousé Aïssata Salif Bâ dont les bonnes qualités ne peuvent pas être listées par un écrivain curieux, en une seule journée. Pour son mari, « elle est l’océan, une perle en Diaman… ». Très polie car elle a été inculquée des valeurs de la religion musulmane. Les filles de Namarel sont également comme elle. Plusieurs filles veulent aujourd’hui se copier sur elle surtout à Namarel, une localité où des cérémonies de récitals du Coran sont organisées tous les jours. Je vais tout simplement me confier à mon « Domou Ndeye » Dioguini pour lui demander son secret avant que je me débarque pour aller à Namaral et chercher une troisième femme comme « Niéttélle » de même qualités qu’Aïssata qui ne dégage que des idées très pointues. Celui qui veut voir sa colère n’a qu’à toucher son mari ou dire du mal à son mari. Madame Djigo est aussi une femme de référence pour la nouvelle génération. Dioguini Djigo et Assaïta Bâ, un couple dont la relation est basée sur la « Sunna » et le « Frata », durera donc jusqu’à l’éternité, avec des enfants bénis, la paix, la prospérité et que la santé demeurent chez vous, vous qui méritez tous les hommages car Thiélao » Rek Mo Leen Gnor », en claire c’est Thiélao qui reste ancré dans vos sang …
Sada Mbodj