Sortie de Cheikh Oumar Diagne sur les tirailleurs : « Il doit démissionner ou être limogé » (Babacar Gaye)

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L’ancien ministre Babacar Gaye a donné son avis sur la sortie du directeur des Moyens généraux de la présidence de la République. Selon lui, Cheikh Oumar Diagne doit être limogé, s’il ne démissionne pas. L’ancien ministre Babacar Gaye a donné son avis sur la sortie du directeur des Moyens généraux de la présidence de la République. Selon lui, Cheikh Oumar Diagne doit être limogé, s’il ne démissionne pas.

« Nous avons élu Bassirou Diomaye Faye. C’est notre président. J’aurais aimé avoir un président dont l’action n’est pas entachée par ses collaborateurs bavards », dit-il devant le « Jury du dimanche sur iRadio.

« Quand on est dans le cadre du cabinet du président de la République, on doit la fermer. Un conseiller, ça la ferme. Un conseiller, ça conseille. Il n’a pas le droit d’entacher l’action du président de la République, surtout que celui-ci vient d’honorer ces mêmes personnes. Il voulait être plus royaliste que le roi. Même le Premier ministre Ousmane Sonko n’est pas d’accord avec lui sur sa démarche. Quand quelqu’un dérape de cette manière-là, il doit être limogé, s’il ne démissionne pas » tranche Babacar Gaye.

Et d’ajouter : « J’ai demandé au président de la République de limoger quelqu’un dans notre cabinet, à l’époque, qui nous traitait de vermines. Et il l’a fait. Moi, je ne peux pas être dans un cabinet politique où un des conseillers, un des collaborateurs du chef de l’État se permet d’avoir une attitude aussi insolente à l’égard de l’État. »

Monsieur Gaye rappelle que le petit frère de son père était un tirailleur. « Il est rentré adjudant. Il a fait toutes les guerres, surtout l’Indochine et l’Algérie. Il est resté militaire français. Il est rentré militaire français. Il a été retraité militaire français. Dire que cet homme-là est un traître… Mon grand-père, Ibrahima Ndao, quand il a été intronisé chef de province du Ndoukouman, a pris son fils aîné, Papa Amadou Makhtar, le second, Momath Ndao, ses neveux, quatre, plus mon oncle Adama Gaye et les a enrôlés parmi les tirailleurs. Tous les autres qui étaient donc des chefs dans la zone ont pris leurs fils, en tout cas les gens qui sont proches d’eux, pour les engager dans l’armée, afin d’accompagner la colonie ».

Selon lui, « à l’époque, le Sénégal n’existait pas. Il faut bien que les gens sachent qu’il n’y a pas de rapport d’État entre ces tirailleurs et l’État du Sénégal. C’était des gens qui étaient soit des quatre communes, donc des citoyens français, ou bien c’était des gens qui étaient dans les zones qu’on appelait les indigènes, mais c’est toujours la colonie qui dirigeait ».

 

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