Hamidou Thiaw, président du mouvement pour la renaissance (MPR), s’est exprimé sur l’actualité politico-judiciaire du pays marquée par la radiation de Barthélémy Dias sur la liste des députés de la 15e législature et de la cherté de la vie. Invité à l’émission Midi Keng sur PressAfrikTv HD, de ce 10 décembre, le patron de 3M technologie, a taxé « d’incompétent » le tandem Diomaye-Sonko. « Ce sont des gens de la fonction publique, ils ne savent pas comment créer de l’emploi. Là, ils nous divertissent avec choses insignifiantes comme mettre des gens en prison », a-t-il regretté.
Pour M. Thiaw, ce qu’on voit avec le nouveau régime, c’est « une continuité ». « Ce que les Sénégalais ont besoin, ce n’est pas de mettre des gens en prison. Parce que si vous envoyez les gens en prison que ce soit Barthélémy Dias, peu importe, en quoi cela change la vie des Sénégalais. Est-ce que cela va mettre fin à la migration irrégulière? Les Sénégalais voulaient une rupture, ils ont voté pour eux pour changer les pratiques et les défenses superficielles ».
« Contrairement à ce qu’ils nous ont vendu, a enchainé M. Thiaw, ce qu’on voit c’est presque une vingtaine de voyages effectué par le chef de l’Etat (Bassirou Diomaye Faye) à coût de dizaines de millions de Fcfa. Résultat zéro pour les Sénégalais. Au même moment, on voit un Premier ministre qui ne fait que parler et qui ne présente aucun projet pour l’emploi des jeunes ou l’emploi des Sénégalais ».
A en croire Hamidou Thiaw, les Sénégalais attendaient du nouveau régime une rupture radicale, qu’il prône le travail. « Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on voit », a-t-il déploré.
Pour qui, cela est dû à l’incompétence de certaines personnes nommées à des postes de responsabilité : « Malheureusement une bonne partie du gouvernement n’a pas les compétences requises par rapport aux postes auxquels elles sont nommées ».
Il a révélé avoir reçu des complaintes de certains Sénégalais. Ces derniers sont venus lui dire que leur « Directeur général (Dg) est incompétent ». M. Thiaw de conclure en demandant au tandem Diomaye-Sonko : « Où sont les 1000 ou les 2000 cadres dont vous parliez ».