Le Syndicat National des Artistes et les Professionnels de la Culture (SYNAPROCS)dénonce la mauvaise gestion de la SODAV. Les membres de ce syndicat réclament leurs droits et une révision des textes de la SODAV. C’était lors d’une rencontre avec la presse. Ils réclament donc la dissolution de la structure
Des artistes de catégories confondues étaient présents lors de cette conférence qui avait été animée par Titi Yéro qui est leur secrétaire Général. Selon ce dernier, « depuis des années des artistes souffrent d’une injustice. Ils demandent une équité dans la distribution de leurs droits. Les droits d’auteurs, qui devraient leur apporter un soutien financier, sont souvent mal gérés ». Toujours est-il que pour Titi Yoro, « il est temps de reconnaître que la culture est un pilier de notre société. Elle nourrit notre identité, renforce notre cohésion sociale et contribue à notre développement économique. En protégeant les droits d’auteurs des artistes, nous investissons dans notre patrimoine culturel et nous assurons un avenir où créativité », poursuit-il. « Nous devons exiger une gestion adéquate de la propriété intellectuelle qui soit transparente, équitable et respectueuse des droits des artistes. Cela implique la mise en place de mécanismes clairs pour la collecte et la distribution des redevances de la copie privée. Chaque artiste doit recevoir ce qui lui revient de droit », a-t-il dit. Quant à Bill Diakhou, porte- parole de SYNAPROCS, il déclare que, « « nous pouvons plaider pour une réforme qui garantit l’équité et la justice dans la gestion des droits d’auteurs ». Le synaprocs exige la convocation de l’assemblée générale extraordinaire pour la révision des statuts anti-démocratiques de la SODAV qui piétinent les intérêts des artistes et acteurs de la culture. Des propos qui ont été tenus à tour de rôle. Le porte-parole termine son intervention en disant que, « nous saluons la signature du décret portant rémunération pour la copie privée par son Excellence le président de la Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La commission copie privée de la SODAV est disqualifiée et nous exigeons une nouvelle commission pour copie privée juste et rigoureuse pour l’intérêt des artistes. Les artistes sont fatigués et ne se retrouvent pas dans la gestion de leurs droits financiers par la SODAV. Nous exigeons de tout dissoudre et opter pour une SODAV au profit de l’intérêt général des artistes », conclu-t-il.
Moussa Diba
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