Suicide à Thiaroye : le mobile connu
Oumar Diallo s’est suicidé au quartier Cheikh Guèye à Touba-Thiaroye. La découverte macabre a été faite une trentaine de minutes après la coupure du jeûne. Le corps sans vie a été retrouvé par un de ses colocataires balançant dans le vide dans sa chambre, une corde nouée autour du cou et reliée à une poutrelle.
Le défunt a laissé un message à son épouse. «Je suis désolé mon amour, j’aurais aimé que cela se termine autrement», lui aurait-il écrit dans une note d’adieu que L’Observateur assure avoir parcouru.
Selon le journal, l’enquête a révélé le mobile du suicide : Acculé par sa cousine qui lui avait prêté 200 000 F CFA, le défunt a préféré mettre fin à ses jours.
Tout a commencé en janvier dernier, rembobine la source : Voulant convoler en justes noces avec F. Ba, Oumar Diallo s’en ouvre à sa cousine qui accepte de lui prêter 200 000 F CFA. Il envoie le montant à ses parents pour sceller son mariage avec sa dulcinée, le 17 janvier 2024.
Le mari loue par la suite une chambre à côté de la maison familiale et y aménage avec son épouse.
Les jours passent. Diallo, bachelier de la série D, devenu touche à tout, parvient à économiser 100 000 F CFA qu’il verse à sa cousine pour solder une moitié de sa dette. Il s’engage à verser le reliquat dans les prochaines semaines mais, il ne parvient pas à respecter ses engagements. Il accuse ainsi du retard. Ce qui contribue à détériorer ses relations avec sa cousine d’autant que celle-ci s’impatiente.
« Cette dernière ne cesse de l’appeler au téléphone pour lui réclamer le reliquat et le toiser au passage », narre L’Obs.
A en croire le quotidien d’information, cette dernière le harcèle même au sein de la maison familiale. Humilié en présence des autres membres de la famille et de son épouse, Diallo craque et menace de se suicider s’il ne parvenait pas à verser le reliquat.
Son entourage ne le prend pas au sérieux mais il finira par joindre l’acte à la parole.
Interrogée, la cousine a reconnu lui avoir réclamé son argent mais elle a nié avoir harcelé le défunt, malgré les témoignages de la veuve et des autres membres de la famille.
D’après ses proches, Diallo, avait fini par abandonner ses études avant de se lancer dans la formation après de « brillantes études » au Lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye.
source: l’observateur
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