En prélude de la journée de la femme du 08 mars, le mouvement « Yiddi Kolda » s’est mis au chevet de la cause feminine, . Ainsi, le président du mouvement, Youssouph Kandé, a remis des financements pour marquer l’autonomisation de la femme par l’autofinancement.
C’est dans ce cadre que les 28 groupements de femmes composant ce mouvement comptent mettre à profit cet argent afin de lutter contre la pauvreté.
Dans la même dynamique, Nafissatou Thiobane, présidente des femmes, souligne que cette manière de financement va leur permettre de sortir du modèle classique bancaire puisqu’elles ont récupéré leur propre épargne.
À en croire Youssouph Kandé, « l’autofinancement est né des échecs liés aux expériences passées qui ont abouti aujourd’hui à ce résultat. Au début du mouvement en 2014, on donnait de l’argent aux femmes qui parfois s’en sortaient tandis que d’autres non, avec l’aide de mes amis comme le ministre Moussa Baldé (mesri). C’est ainsi que nous avons jugé nécessaire d’épargner avec leurs tontines en renonçant au crédit bancaire. Et à partir de ce moment, l’idée a mûri et débuté au mois de mars dernier pour aboutir aujourd’hui. C’est pourquoi, je peux dire qu’aujourd’hui, ce sont plus de 5 millions réunis qui sont retournés dans leur caisse… »
Dans la foulée, Nafissatou Thiobane, présidente des femmes du mouvement « Yiddi Kolda » d’avancer : » nous saluons les efforts de notre président Youssoupha Kandé qui ne ménage aucun effort pour l’autonomisation des femmes. C’est grâce à lui que nous avons su développer notre potentiel qui sommeillait en nous. Aujourd’hui, les femmes sont devenues conscientes que seule l’unité et la formalisation puissent alléger notre fardeau. » À ce titre, elle soutient : « on a toujours besoin de ce genre de financement qui rendent plus autonomes les femmes. »
Présidant cette cérémonie, le ministre de l’enseignement Moussa Baldé invite les femmes à développer l’auto-emploi. Ainsi, il soutient : « je félicite le mouvement pour avoir élaboré cette politique d’autofinancement qui va permettre aux GIE d’être autonomes. D’ailleurs, nous allons les accompagner. »
Pour pérenniser cela, le mouvement compte accompagner ces femmes avec des formations.
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