Viviane Chidid, l’art de capter l’air du temps

Viviane. Elle est dite Reine du Mbalax. Un surnom qui lui va bien. Elle a démarré à Saly en live avant d’atterrir chez Youssou Ndour avec le Super Etoile en 1993 comme choriste. Ce, pour enfin créer son groupe en 2001, «Le Djolof Band» après avoir sorti son premier album intitulé «Entre Nous » en 1999. Depuis, l’auteure de sa « Sama Néné » mène bien sa carrière.

A la base, elle fait du Mbalax, mais s’ouvre aux autres cultures afin d’exporter sa musique. Artiste qui s’adapte à toutes les saisons, Viviane, qui a vu le jour le 29 septembre 1973, suit la direction du courant musical afin d’être en phase avec la tendance du moment. Raison pour laquelle est aimée de toutes les générations. Elle peut faire de la variété, chanter du traditionnel, de la musique moderne, hip-hop, afrobeat et du RnB. Ses clips valent également toujours le coup d’œil.

Avec une plastique qui vend bien, Viviane Chidid est une artiste qui se distingue des autres avec ce bonus. On lui reproche parfois de ne pas exceller en live. Il faut noter que Viviane est une alto. Elle n’est pas soprane. Sa voix ne peut pas atteindre certaines notes car elle est alto, c’est pourquoi, durant ses concerts, elle joue avec des ondulations pour ne pas dégammer. Sinon, elle sait faire.

La maman de Zeyna et Phillipe Ndour (qui est aussi dans le milieu musical) assure l’ambiance lors de ses prestations. Elle sait chauffer son public. Elle se produit beaucoup à l’extérieur mais malgré son ouverture, sa musique n’a pas encore eu le même retentissement à l’international. Le barrière  de la langue se pose mais Viviane a encore de nombreuses années pour conquérir le monde.

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