Trois pays ont fait part de leur retrait de la CEDEAO : le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Dans un contexte de climat politique agité, le Sénégal connait, également des bribes de violentes manifestations. Depuis ce 03 février jour du report de l’élection présidentielle. Les craintes de la CEDEAO sont partagées au sein de l’UA. La diplomatie comorienne s’est même prononcée sur les craintes de l’organisation sous régionale. « Les transitions politiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso semblent s’enliser et le retrait de ces trois pays du bloc régional n’est pas de nature à favoriser le retour rapide à une normalisation institutionnelle, a regretté Dhoihir Dhoulkamal, ministre comorien des Affaires étrangères. Il appartient à la CEDEAO d’entamer des discussions franches et sincères avec ces trois États membres pour sortir rapidement, et par le haut, de cette situation dommageable aux deux partie », a exprimé le diplomate comorien.
Sans être inscrite dans l’ordre du jour, la situation politique du Sénégal s’est invitée en filigrane au sommet de l’union africaine. Le diplomate comorien sans citer nommément, le Sénégal a parlé d’une contamination de changement constitutionnel. « Une épidémie de changements anticonstitutionnels » a commenté monsieur Dhoulkamal.
En Afrique centrale, notamment en RDC, particulièrement au Nord Kivu, les rebelles du M23 ont fini par installer une boucherie dans cette partie du pays. Un viol collectif de femmes dans les périphéries de la ville de Goma a fini par installer un émoi dans le pays. C’est la somme de toutes ces questions qui se trouvent sur la table du diplomate Tchadien, Mousssa Faki Mahamat.
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