Dans la banlieue, la rentrée scolaire du personnel enseignant et administratif a été effective presque depuis le Jeudi. Plusieurs établissements ont vu la présence des enseignants, ce qui a été le cas au Lycée El hadji Ibrahima Diop de Yeumbeul Nord où le personnel a répondu présent le 03 octobre. Les élèves sont attendus dans les classes pour le 07 octobre, mais ce qui fait craindre c’est la situation de certains établissements envahis par les herbes et les eaux stagnantes.
Et dans un cem qui polarise près de mille élèves, les conditions sont loin d’être réunies pour un démarrage effectif des cours. En ce jour de rentrée pour le personnel enseignant et administratif, le décor de l’établissement renseigne de l’IA à trouver des mesures concrètes. « La cour est envahie par des herbes, les toilettes sont dans un état piteux, les salles de classes sont insalubres en ce moment, on ne peut pas mettre les élèves dans ces conditions », explique le principal d’un Cem que nous, nous avons interrogé. Ce dernier propose la délocalisation de l’école notamment pour ceux des classes d’examens. Il existe également des écoles privées qui sont confrontées à des problèmes d’inondations et d’insalubrité. Et parmi les localités où nous étions, il y a Béne Baraque, Malika, Yeumbeul Nord et Sud, Keur Massar, Guédiawaye et Thiaroye. Certains responsables des écoles surtout les privées misent sur les frais d’inscription pour réparer les tables bancs, les fenêtres et toitures endommagées. « La situation de l’école où nous, nous avons mis nos pieds au marché Bou Bess n’est pas reluisante, l’année dernière nous avons été victime de saccages lors des manifestations politiques. Récemment une tornade a également emporté la toiture d’un bâtiment de 8 salles de classe. Le bloc administratif a été endommagé. Nous comptons sur les bonnes volontés et les frais d’inscription pour pouvoir réparer ce qui est possible », explique monsieur Dia. Tout comme à l’école de Thiarole à Léona, la face hideuse fait craindre son principal qui a reçu le personnel enseignant ce 03 Octobre, dans cet établissement situé dans la commune de Djida Thiaroye Kao plusieurs salles de classes sont envahies par les eaux de pluie. « Nous sommes inondés actuellement et pour faire le désherbage c’est tout à fait compliqué. Le jour de l’ouverture pour les élèves, il nous sera difficile de laisser les élèves accéder aux classes dans ces conditions », déclare un professeur de français. Dans la commune de Diameguene Sicap Mbao, seulement quelques écoles sont dans les conditions pour démarrer les cours. L’espoir est permis avec la prochaine journée nationale de nettoiement dédiée aux établissements scolaires, dans la banlieue où les appels se multiplient pour inviter les communautés à sortir massivement pour rendre propre les écoles et créer les conditions d’ouverture normale des classes. La commune de Mbao reste un tout petit peu épargné par les inondations à cause des efforts qui ont été fait par la mairie, en commençant par l’installation des motopompes au niveau des écoles basses et la mise en place d’un dispositif qui est chargé d’’évacuer les eaux à chaque fois que le ciel ouvre ses vannes.
Sada Mbodj
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