Plusieurs quartiers vivent dans l’insécurité totale. Et les populations qui sont les victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer interpellent les autorités. Il est rare de rester toute une journée sans voir ou entendre d’un cas d’agression, de vol ou de viole qui vient être enregistré.
Et parmi les quartiers les localités touchées, il y a Keur Massar au niveau des Parcelles Assainies, Yeumbeul, Béne Baraque, Malika, Asecna, Thiaroye… Dans la nuit du lundi au mardi, des malfrats ont cambriolé le magasin d’un jeune vendeur de téléphones portables et accessoires, emportant des iPhone à Techno d’une valeur d’1 million et la somme de 600 mille CFA. Des faits qui avaient été enregistrés à Keur Massar. À Béne Baraque, c’est une fille de 15 ans qui se trouve être une malade mentale qui a été violée par un malfrat qui l’avait introduit dans un bâtiment abandonné par les occupants à cause des inondations. Une affaire qui avait été très tôt par la police qui avait arrêté l’auteur des faits. Une situation déplorable malgré la pluralité des commissariats de police et des brigades de gendarmerie dans la banlieue. L’insécurité continue toujours de persister dans certaines zones. Pour un délégué de quartier, « personne ne peut tout raconter car les victimes se rendent rarement aux prés des autorités pour faire des déclarations ou pour déposer des plaintes contre x, sachant que les malfrats disparaissent dans la nature après avoir commis leur forfait ». Et un imam de poser la question de savoir : « jusqu’où va s’arrêter cette insécurité qui empêche aux populations de dormir » ? Il revient donc aux autorités de prendre les taureaux par les cornes avant qu’il ne soit trop tard même si on sait que des efforts sont en train d’être fait.
Sada Mbodj
Les commentaires sont fermés.