Bah Diakhaté adopte une nouvelle ligne de défense

Six mois de prison ferme, c’est la peine requise par le procureur de la République lors de l’audience des flagrants délits, à l’encontre de Bah Diakhaté et imam Ndao pour offense à l’encontre du Premier ministre et diffusion de fausses nouvelles.

Mais, alors qu’il prie pour que le juge ne suit pas le Procureur dans son verdict qui sera rendu le 3 juin prochain et espérant qu’il aura une décision favorable, l’activiste se voit coller une autre procédure de diffamation à l’encontre, cette fois, de Ababacar Mboup qui a déposé une plainte contre lui. Hier, Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule et conduit dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) pour être entendu sur cette nouvelle plainte. Seulement, selon nos informations, l’activiste, pour toute réponse, a fait remarquer aux agents enquêteurs que les faits pour lesquels il est encore entendu datent de 2022 et, par conséquent, ce sont des faits amnistiés. Le second argument brandi par l’activiste à la face des enquêteurs, c’est que ces faits sont prescrits puisqu’il s’agit de délit de presse dont la prescription est de 6 mois. A-t-il convaincu les enquêteurs ?  Quel traitement le Procureur va-t-il faire de cette nouvelle affaire ? On en saura plus aujourd’hui.
Il est cependant, clair que cette nouvelle affaire n’arrange pas les choses de l’activiste pour qui la lumière ne semble pas jaillir au bout du tunnel.
Dans cette nouvelle procédure initiée par Ababacar Mboup, Bah Diakhaté n’a pas été tendre avec le plaignant. Dans une sortie sur les réseaux sociaux, il a fait des révélations sur le passé de ce membre de «And Sam Jikko Yi» en parlant d’un abus sexuel dont ce dernier serait victime. Une information niée par le concerné qui vient a esté en justice. La balle est dans le camp du Procureur de la République.

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