Situation du Sénégal qui est dans l’impasse: Le Regard d’AKD! Par Alioune Kébé Dia
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Alioune Kébé Dia est un vrai patriote averti et qui a toujours prouvé son amour envers son pays et sa commune (Yeumbeul Nord). C’est un homme multidimensionnel. Un maire aux grands défis. AKD comme l’appellent ses amis et proches est tout simplement génial. Une générosité qui dépasse l’imaginaire. Il marque des empreintes indélébiles à l’image des illustres personnes de ce pays. Il révolutionne (au vrais sens du terme) le « monde » à travers des actions constructives et non destructives dont-il pose chaque jour que Dieu fait. Raison pour laquelle la situation de son pays lui préoccupe.
Il existe des moments de l’histoire de la vie d’une nation où le peuple a besoin de grands hommes, de leaders confirmés, avertis qui, sans émotion ni passion, sont suffisamment imbus de valeurs, de clairvoyance et de hauteur d’esprit pouvant leur permettre de faire abstraction de leur prestige personnel pour orienter et guider leurs compatriotes en prenant des mesures qui, quoique difficiles, sont absolument essentielles pour la survie et le prestige de la nation. Aujourd’hui, la constitution a plié mais n’a pas rompu. C’est à croire que la loi de Murphy s’abat sur Macky Sall. La contrariété est à son comble pour le président. À travers sa décision historique de ce 15 février 2024, le conseil constitutionnel indique qu’il n’est ni une chambre d’écho des tendances de l’opinion, ni une chambre d’appel des choix de l’assemblée nationale, mais le juge de la constitutionnalité des lois. Cette décision rend un peu de dignité à cette république qui oscille. L’histoire nous dira si Macky Sall a eu raison ou tort d’annuler le rendez-vous du dimanche 25 février 2024. L’onde de choc fut tellurique, mais lui, seul et son conseil de sécurité savent les raisons profondes de ce report. En tout cas, beaucoup de sénégalais sont dans l’ambras. Le conseil constitutionnel a rendu une décision courageuse, pragmatique, apaisante, et intelligente, sans humilier l’institution présidentielle puisque son verdict valide aussi le report de l’élection. Les sages n’ont pas soufflé sur les braises d’une situation assez abrasive. Dont acte dit la présidence, il revient désormais au président Macky Sall de stabiliser cette république dangereusement bringuebalante. Il en est conscient, Macky Sall va céder le pouvoir. A-t-il le choix ? Non et Oui. Quelles sont les conséquences ? À qui la faute ? Populations, politiques ou autres ? Qui s’en profite ? Où est l’intérêt du Sénégal dans tous… ? Des tas de questions qui demeurent et qui demeureront sans réponse. À suivre !
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