Naufrage en Espagne : Des Sénégalais sont mort, leurs corps enterrés sur place

Au moins neuf personnes dont des Sénégalais sont mortes et 48 sont portées disparues après le naufrage d’un bateau transportant des migrants au large de l’île d’El Hierro en Espagne. D’autres sont portés disparus.

Les week-end n’a pas du tout été de tout repos pour les autorités maritimes de l’archipel espagnol des Canaries, et pour cause. Une pirogue remplie de migrants dont des Sénégalais s’est renversée dimanche au large de l’île d’El Hierro. « Sur les 90 personnes présentes à bord, 27 ont pu être secourues, et 9 corps sans vie ont été repêchés ».

Les dépouilles seront enterrées sur place. « Nous avons maintes fois dit que nous n’avons pas les infrastructures pour accueillir tous ces cadavres », a indiqué le maire de Valverde, Carlos Brito.

L’opération de sauvetage s’est poursuivie jusque tard dans la nuit avec la mobilisation de plusieurs bateaux de sauvetage et un hélicoptère à la recherche des disparus dans l’Atlantique.

Alors que la pirogue transportait une soixantaine de personnes, seules 27 ont été sauvées, alors que 48 sont toujours portées disparues et 9 ont perdu la vie, nous apprend les sites d’information espagnols.Le président et le vice-président du gouvernement des Îles Canaries, Fernando Clavijo et Manuel Domínguez, ont lancé un appel de supplication au gouvernement espagnol et à l’Union européenne.

«Nous sommes dans une situation de crise humanitaire en majuscules. Nous avons besoin de votre aide, les Canariens ont besoin d’aide, ceux qui viennent chercher une vie meilleure ont besoin d’aide et nous ne pouvons plus supporter cette pression», ont-ils laissé entendre.

Pour les autorités espagnoles, les immigrants viennent en majorité de l’Afrique de l’Ouest, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. « Pendant les opérations de sauvetage, les personnes qui se trouvaient à bord de ce bateau se sont toutes concentrées sur l’un des côtés du canoë, le faisant chavirer et tomber à la mer

Le vent et la mauvaise visibilité ont rendu le sauvetage extrêmement difficile », a déclaré Manuel Barroso, chef du Centre national de coordination des secours d’Espagne.

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