Présidentielle 2024 : Les experts électoraux africains « valident » le scrutin

Organisée le 24 mars dernier, la présidentielle au Sénégal a été marquée par le « calme et la sérénité » des électeurs et du scrutin. Du moins, c’est le constat des observateurs de la Coordination des experts électoraux africains (CEEA).

« Le jour du scrutin, tous les bureaux et centres de vote ont ouvert à l’heure indiquée en présence de tous les membres du bureau à l’exception de quelques. Les membres du bureau sont dotés de matériel électoral. Le secret a été scrupuleusement respecté. Les forces de sécurité et de défense ont accompli leur mission avec succès. Tous les médias nationaux et internationaux ont couvert l’élection dans les règles de l’art », a constaté le coordonnateur de la CEEA, Jean Marie Ngondjibangangte.

L’expert camerounais a ajouté : « l’Etat du Sénégal a organisé ce scrutin dans de bonnes conditions et rempli les normes internationales d’organisation de scrutin ».

Selon la coordination, 27 observateurs ont été déployés dans le pays. « Notre organisation a observé un total de 424 bureaux de vote. Les experts électoraux venant du Cameroun, Tchad, République démocratique du Congo, du Gabon, du Burkina Faso et du Mali ont été déployés dans les régions de Dakar, Fatick, Thiès, Casamance, Tambacounda, Fouta, Kaolack et Saint-Louis pour la bonne tenue du scrutin », a détaillé M. Ngondjibangangte.

Présents au Sénégal depuis le 9 février, les observateurs ont pu rencontrer, disent-ils, des autorités religieuses et politiques. Jean Marie salue également la « sérénité et le respect » des candidats. « On avait peur et on craignait de voir des tensions mais le peuple s’est ressaisi et est resté mature, notamment les candidats à l’élection ». Avant de les appeler à « rester en attendant la publication des résultats officiels par les organes habilités ».

Malgré le « bon déroulement du scrutin » constaté, les observateurs africains ont proposé aux autorités sénégalaises de veiller, pour les prochaines échéances électorales, de « mettre à la disposition des observateurs à temps les textes régissant les élections et de confectionner des badges d’observateurs arborant la photo de l’observateur ».

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