Dans le secret des mandats de comparution de Moustapha Diop, Mansour Faye et Ndeye S. Diop

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L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 8 mai 2025, la mise en accusation devant la Haute Cour de justice cinq de (5) anciens ministres du gouvernement de l’ex-président Macky Sall. Moustapha Diop, Salimata Diop et Mansour Faye ont été aperçus à la  Division des investigations criminelles (DIC) pour récuperer leur mandat de comparuion.

Le Parlement sénégalais a franchi une étape décisive ce jeudi 8 mai 2025 en adoptant le projet de résolution portant mise en accusation de cinq anciens ministres du régime de l’ex-président Macky Sall. Mansour Faye, Aïssatou Sophie Gladima, Ismaïla Madior Fall, Moustapha Diop et Salimata Diop sont désormais officiellement renvoyés devant la Haute Cour de justice, juridiction d’exception compétente pour juger les membres du gouvernement pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Et, il semble que l’étau se resserre autour des anciens ministres du régime de Macky Sall. Selon des sources concordantes, Mansour Faye, ex-ministre du Développement communautaire et actuel maire de Saint-Louis, a été aperçu ce mercredi à la Division des investigations criminelles (DIC). Le beau-frère de l’ancienne Première Dame, Marième Faye Sall, s’y est rendu pour récupérer le mandat de comparution devant la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice, selon des informations.

 

Idem pour Moustapha Diop et Ndèye Saly Diiop. Cette comparution prochaine s’inscrit dans le cadre des suites judiciaires données au vote des résolutions de mise en accusation visant cinq anciens ministres soupçonnés de mauvaise gestion de leurs départements. Ces derniers devront désormais s’expliquer devant la Commission d’instruction, un organe composé exclusivement de magistrats professionnels et présidé par le Premier président de la Cour d’appel de Dakar. Chargée d’enquêter à charge et à décharge, cette commission – formée de huit membres (quatre titulaires et quatre suppléants) – décidera des suites à donner aux dossiers : mise en détention ou liberté provisoire en attendant un éventuel procès. Les décisions de cette instance ne sont pas susceptibles d’appel.

 

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