Tribunal de Pikine Guédiawaye : Alima « Suppo » condamnée á deux (2) ans de prison dont six (6) mois ferme
Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a rendu son verdict ce vendredi 07 février dans l’affaire opposant Alima Suppo et ses coaccusés à la justice. Poursuivis pour plusieurs infractions liées à la vente illégale de produits pharmaceutiques, les prévenus ont été condamnés à des peines lourdes.
Alima Sow dit Alima « suppo », Alima Fall, Bintou Diouf, Pape Guéye et Moussou Gassama ont été déclarés coupables du délit » d’association de malfaiteurs. » Le tribunal a également reconnu coupables Alima Fall et Maty Mbaye de » publicité illégale de produits pharmaceutiques. » Tous les prévenus ont été déclarés coupables de » fabrication et mise en vente sans autorisation préalable de produits pharmaceutiques, ainsi que de mise en danger de la vie d’autrui. »
Alima Fall et Maty Mbaye ont été condamnées à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme. Haoussou Ndiaye a écopé de 2 ans de prison, dont 3 mois ferme. Le trio devra payé une amende de 500 000 FCFA. Les autres prévenus ont été condamnés à 2 ans de prison, dont 1 mois ferme, avec une amende ferme de 200 000 FCFA.
Le tribunal a ordonné la confiscation et la destruction des produits saisis, notamment les pommades Infidèles et Caviar, retrouvées dans la boutique d’Alima Fall et les médicaments et compléments alimentaires saisis chez Maty Mbaye et Haoussou Ndiaye.
Le tribunal a également prononcé la relaxe d’Alima Sow, Seynabou Gassama, Bintou Diop, Pape Guéye, Moussou Gassama et Haoussou Ndiaye des charges d’exercice illégal de la profession de pharmacien, usurpation de fonction et administration de substances nuisibles à la santé publique. Ils ont également été relaxés du chef de publicité illégale de produits pharmaceutiques. Par ailleurs, Haoussou Ndiaye et Maty Mbaye ont été acquittées du chef » d’association de malfaiteurs. »
Sur le plan civil, le tribunal a reçu les constitutions de partie civile de SOS Consommateurs et de l’Ordre des Médecins. Les prévenus ont été condamnés à leur verser un franc symbolique et à prendre en charge l’ensemble des dépens. Enfin, la juridiction a fixé la durée de la contrainte par corps au maximum.