L’Association Solidarité Musulmane du Point E (ASM), a organisé la conférence sur le code de la famille, vise à mettre à jour les textes existants et à proposer un Code de la famille plus en phase avec les réalités sociales et les principes de la Charia. Elle plaide pour la mise à jour des textes du code de la famille.
L’objectif de cette rencontre est de rassembler les acteurs impliqués dans la réforme pour une mise à jour des documents existants, afin de présenter aux autorités un rapport détaillant les points du Code de la famille actuel qui ne sont pas en phase avec la Charia et, le cas échéant, de formuler des recommandations pour son amélioration. En effet, « Dakar, 08/01/2024 – Suite aux conclusions des Assises sur la Justice tenues en juin 2024, dans lesquelles il a été recommandé la révision et la modification des dispositions pertinentes des codes en vigueur au Sénégal, notamment le Code de la famille, l’Association Solidarité musulmane du Point E (ASM) a pris l’initiative de relancer les travaux des commissions sur la réforme de ce Code », rappelle-t-on le communiqué de presse partagé avec la presse. La conférence de relance les travaux des commissions sur la réforme de ce Code, s’est déroulée en présence plusieurs associations et confréries islamique au Sénégal ainsi que du représentant du Gouverneur de Dakar, entre autres, étaient présents lors de cette conférence. Le rapporteur général de cette conférence, par ailleurs imam de la mosquée de Point E, Mohamed Niang, estime qu’on est unanime sur la nécessité de trouver des réponses. On n’est pas dans la dynamique de proposer un autre code. Même si on a les possibilités, parce que la charia islamique est une charia qui est inclusive. D’ailleurs, il a affirmé « qu’on pouvait, sur tous les points, trouver des réponses islamiques pour un code musulman qui va apporter aux musulmans eux-seuls. Mais ce code qui a commencé depuis longtemps et qui est là jusqu’à présent, apporte à nouveau toutes les possibilités, que ce soit musulmanes, non-musulmans et même ceux qui ont porté un peu vers le droit occidental », a souligné l’imam de la mosquée de Point E, Mohamed Niang, qui a pris la parole au nom ladite association. A l’en croire M. Niang, « c’est la réalité. Maintenant, le problème est, qu’allons-nous faire ? Juste là, c’est des propositions. Aujourd’hui, c’est des propositions, et c’est de convaincre les autorités politiques d’aller dans le camp pour trouver des solutions », a-t-il soutenu, le code de la famille date de 1972, est considéré comme obsolète du tout point de vue. L’ASM veut une révision du code de la famille car le code actuel ne correspond plus aux réalités du Pays et aux aspirations de la communauté musulman ;
Moctar Sissoko
